Gratianopolis : the city of the future
Un cours d'anglais sur un mode projet
Formé à la créativité, Nordine Hocine a donné à ses étudiants l’opportunité de s’investir dans un projet. C’était pour eux l’occasion de pratiquer l’anglais en grande autonomie et de transférer leurs compétences au sein d’une thématique professionnelle.
"C’est la première fois que je participe à un cours d’anglais comme celui-ci. Comme le projet nous passionnait, nous parlions de quelque chose qui nous concernait, sur lequel nous avions lu des choses en amont. Du coup c’était plus intéressant." témoigne Arina SUSA, étudiante de Sciences Po.
Du learning by doing
Organisés autour de cinq pôles de développement, ces étudiants ont eu 15h pour inventer le Grenoble idéal et le prototyper grâce à l’appui de Germain Lemasson du fablab FabMSTIC qui les a accueillis et conseillés (en anglais également).
"Nous sommes partis du modèle de la fleur avec l’idée d’avoir toujours l’éducation au centre qui unit l’ensemble", décrit Arina. "Pour éviter les écueils habituels d’éloignement centre / périphérie, d’utilisation de transport polluant et pour optimiser l’espace, nous avons imaginé un modèle composé de 4 fleurs, véritable écosystème de 250 000 habitants. Chaque fleur a un centre administratif, industriel et un ensemble éducatif, elle-même décomposée en petite fleur de 25 000 habitants allant jusqu’au pétale à 250 habitants. Le pôle agro écologique se situe quant à lui sur l’extérieur et peut-être rejoint grâce à un hyperloop."
Une immersion pour parler anglais comme en milieu professionnel
"J’ai essayé de leur faire comprendre qu’il n’y a pas de posture d’expert a priori et que l’on peut s’investir dans n’importe quel domaine à partir du moment où l’envie est là", nous explique Nordine. "Il est aussi important que les étudiants voient l’anglais comme une langue de travail, peu importe leur niveau et non juste comme une langue apprise à l’école."
"Apprendre l’anglais dans ces conditions donne une liberté, dans une langue qui est déjà très libre, qui est en mouvement. C’était donc très pertinent de créer toute cette effervescence pour, ensuite, nous faire parler !" se réjouit Arina Susa.
Un projet transdisciplinaire mixant des étudiants de l'IEP et d'urbanisme
Le jour de la restitution finale, mercredi 19 décembre 2018, les étudiants du Master 1 "Urbanisme et projets urbains" de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble Alpes (IUGA) sont venus en observation avec leur enseignante Natacha Seigneuret.
Les objectifs étaient d’échanger en anglais sur la proposition des étudiants de Sciences Po Grenoble, de promouvoir l’interdisciplinarité et de nourrir la réflexion de tous sur les enjeux de la ville de demain.
"C’est intéressant de voir comment les étudiants de Sciences Po voient le monde idéal et comment nous, urbanistes, on peut s’en approcher" conclut un étudiant de l’IUGA.
"Dans un monde en profonde mutation où les transitions numérique et écologique sont des enjeux primordiaux, tous les territoires doivent s’adapter et chercher des moyens pour se transformer. Il était intéressant d’écouter d’autres étudiants, proposant en anglais, une utopie urbaine souvent marquée par l’apparition de nouvelles formes d’intelligences artificielles, le développement d’une économie collaborative et l’émergence de nouvelles manières de vivre, de travailler et de se déplacer" complète une étudiante de l’IUGA.
Mis à jour le27 avril 2022
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Contacts
Nordine Hocine
Enseignant d’anglais à Sciences Po
nordine.hocine[@]iepg.fr
Natacha Seigneuret
Architecte urbaniste
natacha.seigneuret[@]univ-grenoble-alpes.fr