Mise au point dans les années 90, la microscopie de fluorescence a révolutionné l’imagerie. Les scientifiques sont dorénavant capables d’observer la forme et la structure des objets biologiques mais également de distinguer jusqu’aux molécules qui les composent. Un fabuleux voyage au centre du vivant, permis par une petite protéine issue de la méduse, et dont l’esthétique des photos n’enlève rien à la valeur scientifique des images.
Inaugurée fin 2016, PIC-GIN, la Plateforme d’Imagerie Cellulaire du Grenoble Institut des Neurosciences réunit un ensemble d’équipements et de compétences permettant l’étude d’objets biologiques à différentes échelles. Avec la microscopie en fluorescence, les chercheurs peuvent y analyser des organismes entiers, des tissus sains ou pathologiques, des organites, des cellules ou même des molécules, jusqu’à une résolution de quelques dizaines de nanomètres. Les équipements de la plateforme PIC-GIN sont mis à disposition de la communauté scientifique et des industriels.
Fluorescence : le cadeau de la méduse
La microscopie de fluorescence exploite la fluorescence, naturelle ou artificielle de certaines molécules, appelées fluorochromes, qui ont la capacité de réémettre de la lumière après avoir été excitées par un laser de longueur d’ondes donnée. C’est le cas de la GFP, Green Fluorescent Protein, isolée chez la méduse dans les années 60. Cette découverte a été récompensée en 2008 par le Prix Nobel de Chimie. Après la méduse, les coraux se sont révélés de formidables producteurs de protéines fluorescentes. Grâce au génie génétique, les scientifiques disposent aujourd’hui d’un large panel de couleurs.
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