Des chercheurs et des médecins de l’Université Grenoble Alpes, du CHU et du CNRS inventent une bulle de confinement pour transporter en toute sécurité des malades atteints du Covid-19. Une première mondiale grâce aux capacités d'aspiration de l'air expulsé par le patient que permet le dispositif.
Comme le rappelle Damien Viglino, médecin urgentiste au CHU Grenoble Alpes et directement impliqué dans le projet, l’idée de cette bulle de confinement est d’abord née d’un besoin : celui pouvoir protéger les soignants et l'environnement direct lors du transfert d'un patient atteint du Covid-19 en hélicoptère. Un espace confiné où il y a peu de renouvellement d’air et où on ne peut utiliser les barrières physiques habituelles.
Pour répondre à ce défi, qui se pose sur l’ensemble du territoire national, le laboratoire TIMC-IMAG (Techniques de l’ingénierie médicale et de la complexité - Informatique, mathématiques, applications, Grenoble) se mobilise rapidement. Quinze jours après le début du confinement, une équipe est constituée avec pour l’essentiel des chercheurs du laboratoire G-SCOP.
Un premier prototype pour le transport en hélicoptère
Pendant les deux premières semaines du projet, le cahier des charges s’est limité à la conception d'un dispositif permettant le transport des patients en hélicoptères Deux prototypes, d'approches très différentes, ont alors été fabriqués. L'un était une protection de type coque, fixée sur le brancard par un système d'ouverture rapide.
L'autre consistait en un dispositif placé sur le dos du patient, rabattu au-dessus de sa tête et fixé sous ses aisselles par des attaches rapides. "C'est à partir de là que le projet s'est envolé", raconte Nathanaël Connesson, enseignant-chercheur au laboratoire TIMC-IMAG
Une bulle de protection aux applications bien plus larges
"Le potentiel de cette seconde solution a immédiatement séduit le personnel du SAMU qui y a vu une application bien plus large que le seul transport en hélicoptère", précise Nathanaël Connesson. Le fait de disposer d'une solution pouvant être mise en place dès la prise en charge du patient à son domicile, solidaire du patient quels que soient ses mouvements et les changements de brancard représentait un dispositif plus que prometteur.
Le cahier des charges a ensuite évolué et le prototype retenu également. Il ne s'agissait plus d'éviter seulement les projections mais aussi l'émission de la majeure partie des particules contaminées. Il fallait donc filtrer l'air respiré par le patient, même sous oxygène, avant de l'évacuer.
Retrouvez l’intégralité de l’article sur cette innovation qui associe une quinzaine de chercheurs et médecins grenoblois des laboratoires TIMC-IMAG, G-SCOP, HP2, du Centre d'investigation clinique et d'innovation technologique et du SAMU sur le site du laboratoire TIMC-IMAG.
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