Partie fin janvier au Pérou, l’équipe de scientifiques d’Expedition 5300 menée par Samuel Vergès est arrivée le 13 février à la Rinconada, la ville la plus haute du monde, située à 5300 m d’altitude. Après une étape à Lima (niveau de la mer) puis Puno (3800 m), où les chercheurs ont pu réaliser tests, mesures et prélèvements sur une quarantaine de péruviens volontaires, ils vont maintenant pouvoir commencer les évaluations sur cette population installée à une altitude où le taux d’oxygène ne permet plus, en théorie, la vie humaine permanente.
Afin d’étudier les adaptations physiologiques au manque d’oxygène, les chercheurs d’Expedition 5300, menés par Samuel Vergès, chercheur au laboratoire HP2 spécialiste de l’hypoxie, ont emporté au Pérou un véritable laboratoire éphémère qu’ils déplacent et reconstituent de ville en ville. À Lima, d’abord, au niveau de la mer, les évaluations réalisées leur ont permis d’avoir une population référence, autrement dit un groupe contrôle présentant les mêmes caractéristiques ethniques que les habitants de la Rinconada. Les chercheurs se sont rendus ensuite à Puno à 3800 m d’altitude où ils ont également pu réaliser des tests sur une vingtaine de péruviens volontaires.
Au total, ce sont des dizaines de nuit d’évaluation du sommeil enregistrées, des centaines de prélèvements sanguins congelés, des dizaines d’échographies cardiaques et mesures de capacité respiratoire qui ont déjà été réalisées… Autrement dit, des évaluations cardiovasculaires, hématologiques, génétiques nécessitant près de quatre heures de tests pour chaque volontaire qui repartira avec un bilan de santé complet. Si cette aventure est une première sur le plan scientifique, sa dimension humanitaire est également très forte. Les habitants de la Rinconada attendaient en effet avec impatience l’équipe de scientifiques, soucieux d'en savoir plus sur leur état de santé.
Le rythme est intense pour toute l’équipe qui doit également supporter le manque d’oxygène, le planning de l’expédition ne leur laissant parfois que très peu de temps pour s’acclimater à l’altitude. Les symptômes du mal aigu des montagne (maux de tête, nausées, insomnie, fatigue, vertiges, manque d’appétit, etc.) se font ressentir comme le racontent Axel Pittet, chargé de communication et Tom Bouyer, vidéastes, membres de l’équipe à part entière, qui rendent régulièrement compte du quotidien de cette belle aventure scientifique et humaine.
Fondation Université Grenoble Alpes
Inserm
Université Grenoble Alpes
CHU Grenoble Alpes
Laboratoire HP2
IAB – Institute of Avanced Biology
CDP « LIFE » (is MaDE of ChoiCes)
Laboratoire interuniversitaire de Biologie de la Motricité, Université de Lyon
MOVE – Mobilité Vieillissement et Exercice, Université de Poitiers
IUF – Institut Universitaire de France
Centre d’Expertise sur l’Altitude (EXALT)
Fonds de Dotation AGIR pour les maladies Chroniques
Crédit Agricole
Terres d’Aventure
Millet
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