Des serres pour le jardin du Lautaret
Pour symboliser cette inauguration, Jean-Gabriel Valay, directeur de la Station alpine Joseph Fourier, Stéphanie Thiébault, directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS, Patrick Lévy, président de l’Université Grenoble Alpes, Nathalie Béranger, conseillère régionale, Jean-Charles Colas-Roy, Député de la 2e circonscription de l’Isère et Laurent Levallois, architecte du cabinet Care Architecte ont planté ensemble, devant le bâtiment, trois araucaria araucana, un conifère originaire des Andes, appelé aussi "désespoir des singes".
De gauche à droite : Nathalie Béranger, conseillère régionale, Stéphanie Thiébault, directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS, Jean-Gabriel Valay, directeur de la Station alpine Joseph Fourier, Laurent Levallois, architecte du cabinet Care Architecte, Jean-Charles Colas-Roy, Député de la 2e circonscription de l’Isère et Patrick Lévy, président de l’Université Grenoble Alpes.
120 années de botanique au Col du Lautaret
Installé à 2100 m d’altitude, dans le parc national des Écrins, le jardin du Lautaret abrite sur deux hectares plus de 2000 espèces de plantes d’altitude provenant des massifs montagneux de toute la planète : Alpes, Montagnes rocheuses, Caucase, Himalaya, Andes… Créé en 1899, par le botaniste Jean-Paul Lachmann, ce jardin alpin permet aux scientifiques d’étudier la botanique mais aussi l’écologie et la génétique de ces plantes, en cherchant aujourd’hui à mieux comprendre leurs processus d’adaptation aux changements climatiques globaux."La vie des plantes en montagne est un vrai défi. Le défi des scientifiques est de comprendre leurs processus adaptatifs" a résumé Jean-Gabriel Valay, son directeur, en introduction de la cérémonie avant de laisser la parole aux acteurs et partenaires du Jardin qui ont présenté quelques-uns des nombreux projets en cours. "Tous les grands botanistes sont passés par le Jardin" a souligné Rolland Douzet, directeur adjoint, en retraçant l’historique de ce lieu exceptionnel.
Une véritable plateforme scientifique et pédagogique
Car le Jardin botanique du Lautaret n’est pas qu’un outil scientifique. Ouvert aux visiteurs entre juin et septembre, il accueille aussi tout au long de l’année des étudiants lors de stages de terrain et des professionnels pour des formations. Il offre ainsi au grand public comme à tous les acteurs du territoire, un cadre naturel idéal pour la sensibilisation à l’importance de la biodiversité et aux impacts du changement climatique.Récemment, un parcours de l’Observatoire des Changements Environnementaux au Lautaret (OCEL), accessible aux personnes à mobilité réduite et intégrant un réseau wifi, a été aménagé grâce à une campagne de dons mise en place via la Fondation Université Grenoble Alpes.
De la botanique mais pas que
L’emplacement du Jardin en fait un lieu privilégié pour l’étude de la botanique mais aussi pour les observations en géosciences. Le Vallon de Roche Noire est aujourd’hui instrumenté pour de nombreux expérimentations visant notamment à étudier la neige et son interface avec l’atmosphère mais aussi analyser les sols pour en révéler les traces des socio-écosystèmes passés. Sociologues, historiens et économistes y investiguent également les interactions entre les humains et la montagne (tourisme, agriculture, industrie, loisirs...).Mis à jour le3 octobre 2018
Vous aimerez peut-être aussi
- Lancement de l’opération immobilière "Pôle de l’éducation" sur le domaine universitaire
- Rentrée universitaire 2020 : l’UGA prévoit des dispositifs d’accueil adaptés à la crise sanitaire
- Idées@UGA et Graduate School : l’UGA remporte deux nouveaux appels à projets du Programme investissements d’avenir
- Classement thématique de Shanghaï 2020 : l’UGA dans le peloton de tête des universités françaises