Les étudiants de médecine sur le terrain
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Internes et externes de la Faculté de Médecine de Grenoble se mobilisent auprès des soignants du CHU Grenoble Alpes dans la gestion de la crise sanitaire du COVID-19.
Depuis plusieurs semaines déjà et en prévention de l'évolution de la crise sanitaire à Grenoble, environ 1700 étudiants internes et externes ont été affectés ou redéployés dans les services où les besoins se font le plus sentir.
La plupart des étudiants externes en 3e année - qui ne sont pas encore des étudiants hospitaliers - ont intégré la régulation téléphonique du Samu 38. Après une formation par des Assistants de régulation médicale (ARM), ils sont chargés de prendre les appels du 15 dédiés au COVID-19.
« Cette mobilisation des étudiants nous est très utile. […] Avec les renforts mis en place, y compris avec les médecins libéraux et les internes, la régulation se passe bien : on arrive à décrocher plus de 95% des appels en moins d'une minute... Globalement, nous avons besoin de ces renforts pour pouvoir décrocher rapidement. Et il faut anticiper aussi, du personnel peut tomber malade et il nous faut tenir sur la durée. » - Guillaume Debaty, professeur et chef de service du Samu 38
Les externes hospitaliers qui sont les 4e, 5e, 6e années sont quant à eux déployés dans les services du CHU Grenoble Alpes, notamment pour renseigner les proches des patients atteints de coronavirus, pour suivre l'évolution du nombre de cas de COVID-19 au sein de l'hôpital, mais également pour s'occuper des autres malades.
Enfin, les internes (7e année et plus), dans le cadre de leur formation, doivent exercer un certain nombre de semestres de stage dans des hôpitaux de la région Auvergne Rhône Alpes, cliniques ou encore cabinets libéraux. En fonction de la spécialité choisie par l’interne, il peut s’agir de services d’anesthésie-réanimation, gastro-entérologie, psychiatrie, gynécologie, cabinets de médecine générale, etc. De par leur spécialité, tous ne sont pas en 1re ligne face aux personnes atteintes de COVID-19 mais tous restent mobilisés pour soigner les patients et les diverses pathologies dans les meilleures conditions possibles. Certains internes ont été changés de lieu de stage pour être redéployés dans les services les plus en difficulté.
LB « On applique les précautions d'hygiène données par le service d'hygiène hospitalière et on travaille avec les services de médecine infectieuse et de pneumologie ».
Mais elle fait également partie d’une petite équipe de quatre personnes/amis travaillant au CHU Grenoble Alpes, et qui ont décidé de travailler ensemble sur un projet de veille et d’analyse bibliographique mais également d’accompagnement des étudiants en santé durant la crise sanitaire du COVID-19.
LB « Persuadés que devant une pandémie le seul objectif doit être de rester solidaires, nous avons collaboré ensemble pour tenter de faire gagner du temps précieux au maximum de soignants. »
En quoi consiste leur projet ?
LB « Grâce à la générosité de la Fabrique VingtCinq (agence digitale de Marseille), nous avons pu disposer d'un site nommé Bibliovid qui présente le travail de synthèse des analyses d'articles récents sur le COVID-19. Cette veille est le fruit d'une équipe de médecins en santé publique et d'une ingénieure-épidémiologiste. »
Aurore, étudiante en 9e année de Médecine à Grenoble est interne en de Santé Publique. Elle fait partie de l'équipe d'Alexandre Bellier qui coordonne le projet Bibliovid.
AB « Tous les jours Alexandre nous attribue entre un à quatre articles (le plus souvent en anglais) à lire et synthétiser chaque jour. Nous devons faire un résumé clair et concis en français des résultats principaux énoncés dans la publication ainsi qu'une critique quant à la solidité scientifique du papier. »
Cette bibliographie est un recueil le plus exhaustif possible des articles pertinents, avec une synthèse claire, accessible, et en français de chaque article et une analyse critique de son niveau de preuve.
AB « Il y énormément de publications scientifiques qui paraissent sur le COVID-19, c'est une bonne chose, cela permet d'en apprendre plus sur les facteurs de risque et sur les potentiels traitement, mais il est important de rendre ces publications accessibles rapidement aux médecins (toutes spécialités) qui travaillent en CHU et à tous les professionnels qui travaillent dans les hôpitaux mais également en cabinet. C'est un vrai gain de temps pour eux ! »
Les articles sont classés par spécialité ce qui permet aux soignants d’accéder rapidement aux articles qui les intéressent et ainsi prendre des décisions médicales avisées. C'est à ce jour la plus vaste veille bibliographique réalisée en langue française et elle est consultée quotidiennement par les médecins et étudiants en Médecine de Grenoble et de la France entière.
>> À propos de Bibliovid
Le projet consiste également à accompagner les étudiants en santé durant la crise sanitaire.
LB « Pour se faire, nous avons mis en place via notre association HELPS un plan d'action local et national de prévention des risques psycho-sociaux, avec le soutien des syndicats nationaux représentatifs (ANEMF, ISNI, ISNAR, FNESI) ».
L’accompagnement est composé :
L’équipe
Leur ressenti général
LB « Pour le moment ça se passe plutôt bien car nous avons pu profiter du retard de la vague d’épidémie à Grenoble pour mettre en place beaucoup de choses qui devraient permettre par la suite de gérer au mieux la phase critique de la crise. On [les étudiants en Médecine] est stressé bien sûr mais surtout parce qu'on est au contact des patients avec la peur de transmettre le virus à nos proches ».
AB « Relire des publications scientifiques pour en faire la synthèse n'est pas nouveau pour moi mais à ce rythme c'est très particulier. D'autant que nous ne sommes pas habitués au télétravail en internat de médecine, c'est une première ! Mais nous avons des outils en ligne qui nous permettent de rester en lien entre interne et nous sommes vraiment solidaires et n'hésitons pas à nous entraider pour finir les articles des uns et des autres si besoin. »
Et la suite ?
Enfin, Lucie note que cet engagement aura un impact sur ses études : « j'ai une formation en pédagogie et communication médicale qui devait avoir lieu à Montréal en Juin qui a été annulée. Le projet sur lequel on travaille décale mon travail de thèse de quelques semaines. »
Pour Aurore qui était en disponibilité depuis novembre et jusqu’en mai normalement pour faire un master 2 en Promotion de la santé et prévention : « mes derniers cours ont été annulés et mon stage qui devait commencer en mai a été décalé au mois de juin ».
Le Doyen de la Faculté de Médecine de Grenoble, Patrice Morand, est quant à lui rassurant sur ce dernier point. L’engagement des étudiants dans la lutte contre le COVID-19 ne devrait pas perturber les processus de validation des stages hospitaliers, de diplomation des médecins, etc. « Tout est mis en œuvre au niveau de l'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, du ministère des Solidarités et de la Santé, du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et de la Faculté de Médecine de Grenoble pour que les choses soient facilitées ».
Un engagement en fonction des niveaux de compétences
La plupart des étudiants externes en 3e année - qui ne sont pas encore des étudiants hospitaliers - ont intégré la régulation téléphonique du Samu 38. Après une formation par des Assistants de régulation médicale (ARM), ils sont chargés de prendre les appels du 15 dédiés au COVID-19.« Cette mobilisation des étudiants nous est très utile. […] Avec les renforts mis en place, y compris avec les médecins libéraux et les internes, la régulation se passe bien : on arrive à décrocher plus de 95% des appels en moins d'une minute... Globalement, nous avons besoin de ces renforts pour pouvoir décrocher rapidement. Et il faut anticiper aussi, du personnel peut tomber malade et il nous faut tenir sur la durée. » - Guillaume Debaty, professeur et chef de service du Samu 38
Les externes hospitaliers qui sont les 4e, 5e, 6e années sont quant à eux déployés dans les services du CHU Grenoble Alpes, notamment pour renseigner les proches des patients atteints de coronavirus, pour suivre l'évolution du nombre de cas de COVID-19 au sein de l'hôpital, mais également pour s'occuper des autres malades.
Enfin, les internes (7e année et plus), dans le cadre de leur formation, doivent exercer un certain nombre de semestres de stage dans des hôpitaux de la région Auvergne Rhône Alpes, cliniques ou encore cabinets libéraux. En fonction de la spécialité choisie par l’interne, il peut s’agir de services d’anesthésie-réanimation, gastro-entérologie, psychiatrie, gynécologie, cabinets de médecine générale, etc. De par leur spécialité, tous ne sont pas en 1re ligne face aux personnes atteintes de COVID-19 mais tous restent mobilisés pour soigner les patients et les diverses pathologies dans les meilleures conditions possibles. Certains internes ont été changés de lieu de stage pour être redéployés dans les services les plus en difficulté.
Étudiantes et étudiants engagés, ils témoignent
Lucie Bosméan, interne de Médecine Générale et Aurore Busi, interne de Santé Publique
Étudiante en 9e année de Médecine à Grenoble, Lucie, interne de Médecine Générale est très impliquée dans la lutte contre le COVID-19 de plusieurs manières. Tout d’abord parce qu’il y a eu 3 cas dans son service. Elle est affectée au service de médecine légale au sein duquel elle prend « en charge ces patients [COVID-19], comme les autres, sur le plan médical somatique ». Cette crise sanitaire impacte son quotidien et modifie notamment sa façon de travailler avec l'habillage et le déshabillage à l'entrée et la sortie de chambre.LB « On applique les précautions d'hygiène données par le service d'hygiène hospitalière et on travaille avec les services de médecine infectieuse et de pneumologie ».
Mais elle fait également partie d’une petite équipe de quatre personnes/amis travaillant au CHU Grenoble Alpes, et qui ont décidé de travailler ensemble sur un projet de veille et d’analyse bibliographique mais également d’accompagnement des étudiants en santé durant la crise sanitaire du COVID-19.
LB « Persuadés que devant une pandémie le seul objectif doit être de rester solidaires, nous avons collaboré ensemble pour tenter de faire gagner du temps précieux au maximum de soignants. »
En quoi consiste leur projet ?
LB « Grâce à la générosité de la Fabrique VingtCinq (agence digitale de Marseille), nous avons pu disposer d'un site nommé Bibliovid qui présente le travail de synthèse des analyses d'articles récents sur le COVID-19. Cette veille est le fruit d'une équipe de médecins en santé publique et d'une ingénieure-épidémiologiste. »
Aurore, étudiante en 9e année de Médecine à Grenoble est interne en de Santé Publique. Elle fait partie de l'équipe d'Alexandre Bellier qui coordonne le projet Bibliovid.
AB « Tous les jours Alexandre nous attribue entre un à quatre articles (le plus souvent en anglais) à lire et synthétiser chaque jour. Nous devons faire un résumé clair et concis en français des résultats principaux énoncés dans la publication ainsi qu'une critique quant à la solidité scientifique du papier. »
Cette bibliographie est un recueil le plus exhaustif possible des articles pertinents, avec une synthèse claire, accessible, et en français de chaque article et une analyse critique de son niveau de preuve.
AB « Il y énormément de publications scientifiques qui paraissent sur le COVID-19, c'est une bonne chose, cela permet d'en apprendre plus sur les facteurs de risque et sur les potentiels traitement, mais il est important de rendre ces publications accessibles rapidement aux médecins (toutes spécialités) qui travaillent en CHU et à tous les professionnels qui travaillent dans les hôpitaux mais également en cabinet. C'est un vrai gain de temps pour eux ! »
Les articles sont classés par spécialité ce qui permet aux soignants d’accéder rapidement aux articles qui les intéressent et ainsi prendre des décisions médicales avisées. C'est à ce jour la plus vaste veille bibliographique réalisée en langue française et elle est consultée quotidiennement par les médecins et étudiants en Médecine de Grenoble et de la France entière.
>> À propos de Bibliovid
Le projet consiste également à accompagner les étudiants en santé durant la crise sanitaire.
LB « Pour se faire, nous avons mis en place via notre association HELPS un plan d'action local et national de prévention des risques psycho-sociaux, avec le soutien des syndicats nationaux représentatifs (ANEMF, ISNI, ISNAR, FNESI) ».
L’accompagnement est composé :
- d'une permanence téléphonique à destination des étudiants en santé de Grenoble avec un relai possible vers la médecine du travail, la CUMP, des psychologues et psychiatres bénévoles en cas de nécessité d'accompagnement professionnel. L'écoute active est réalisée par des étudiants en médecine formés et supervisés.
- de formations à l'écoute et en communication pour les associations locales souhaitant mettre en place un accompagnement pour les étudiants.
- d'une campagne d'affichage afin de sensibiliser les étudiants aux risques psycho-sociaux durant cette période délicate.
- de l'identification (par hôpitaux régionaux et en ambulatoire) des conduites à tenir en cas de symptômes COVID-19 ou de cas contact, ainsi que des lignes téléphoniques d'information. Cette centralisation des informations a pour but d'éclaircir les filières de soins pour les étudiants grenoblois.
- d'une fiche à destination des étudiants et soignants qui devront renseigner les proches des patients atteints de coronavirus. Cette dernière permettra pour l'appelant d'avoir une trame de l'entretien téléphonique à honorer.
L’équipe
- Lucie Bosméan, interne en Médecine Générale, secrétaire et formatrice pour HELPS. Elle est auteure d’une fiche pour encadrer la dispensation des nouvelles aux familles de patients hospitalisés atteints par le COVID-19, mais aussi responsable de la relecture de la veille bibliographique et partie prenante du dispositif de soutien aux étudiants en santé de Grenoble.
- Dr Alexandre Bellier, médecin de Santé Publique, assistant Hospitalo-Universitaire (Service d’Évaluation Médicale du CHU Grenoble Alpes – Data Institute Université Grenoble Alpes – Équipe Biologie Computationnelle et Mathématique, Laboratoire TIMC, UMR 5525, CN, président de l’association HELPS). Il coordonne une équipe constituée d’internes en Santé Publique grenoblois et d’une ingénieure épidémiologiste volontaire pour assurer non seulement un recueil le plus exhaustif possible des articles pertinents, mais également pour proposer une synthèse claire, accessible, de chaque article et une analyse critique de son niveau de preuve. L’équipe est constituée de T. Tiffet, A. Barbe, A. Busi, F. Trecourt, C. Pierobon, S. Cadiou.
- Jessica Richoux, interne en Pneumologie à Marseille, actuellement en Inter-CHU à Grenoble, elle coordonne des référents cliniciens des différentes spécialités pour faire le lien entre la cellule de veille bibliographique et les unités cliniques. Elle s’occupe également de la diffusion du projet aux professionnels de santé extérieurs. Elle est également auteure de la fiche d'information sur le COVID-19.
- Thibault Secheresse, étudiant en DFASM3 (6e année de Médecine), coordinateur des dispositifs de soutien aux étudiants en Médecine via l’association HELPS et responsable des formations à l’écoute. Il coordonne la mise en place du dispositif de soutien aux étudiants en santé de Grenoble, la diffusion de messages de prévention ainsi que la formation à l’écoute pour les étudiants grenoblois et les autres facultés souhaitant monter un dispositif de soutien similaire.
Leur ressenti général
LB « Pour le moment ça se passe plutôt bien car nous avons pu profiter du retard de la vague d’épidémie à Grenoble pour mettre en place beaucoup de choses qui devraient permettre par la suite de gérer au mieux la phase critique de la crise. On [les étudiants en Médecine] est stressé bien sûr mais surtout parce qu'on est au contact des patients avec la peur de transmettre le virus à nos proches ».
AB « Relire des publications scientifiques pour en faire la synthèse n'est pas nouveau pour moi mais à ce rythme c'est très particulier. D'autant que nous ne sommes pas habitués au télétravail en internat de médecine, c'est une première ! Mais nous avons des outils en ligne qui nous permettent de rester en lien entre interne et nous sommes vraiment solidaires et n'hésitons pas à nous entraider pour finir les articles des uns et des autres si besoin. »
Et la suite ?
Enfin, Lucie note que cet engagement aura un impact sur ses études : « j'ai une formation en pédagogie et communication médicale qui devait avoir lieu à Montréal en Juin qui a été annulée. Le projet sur lequel on travaille décale mon travail de thèse de quelques semaines. »
Pour Aurore qui était en disponibilité depuis novembre et jusqu’en mai normalement pour faire un master 2 en Promotion de la santé et prévention : « mes derniers cours ont été annulés et mon stage qui devait commencer en mai a été décalé au mois de juin ».
Le Doyen de la Faculté de Médecine de Grenoble, Patrice Morand, est quant à lui rassurant sur ce dernier point. L’engagement des étudiants dans la lutte contre le COVID-19 ne devrait pas perturber les processus de validation des stages hospitaliers, de diplomation des médecins, etc. « Tout est mis en œuvre au niveau de l'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, du ministère des Solidarités et de la Santé, du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et de la Faculté de Médecine de Grenoble pour que les choses soient facilitées ».
Publié le2 avril 2020
Mis à jour le6 mai 2020
Mis à jour le6 mai 2020
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À revoir
« Nous sommes vraiment très fiers de l'engagement de tous les étudiants en médecine, mais également des étudiants en santé, en pharmacie, des élèves infirmiers et infirmières. »
Patrice Morand, doyen de la Faculté de Médecine de Grenoble
Patrice Morand, doyen de la Faculté de Médecine de Grenoble
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Pour anticiper et faire face aux difficultés psychologiques éprouvées par les étudiants en santé, l'assocation HELPS a mis en place une cellule d’écoute et de soutien pour les étudiants soignants, externes, internes qui pourraient en avoir besoin.
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