Mission de reconnaissance au Pérou pour préparer l’expédition 5300
Sciences et technologies
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Afin de préparer l’expédition 5300, qui mènera en février 2019 une équipe de 15 scientifiques internationaux à 5300 m d’altitude dans la ville la plus haute du monde, le chercheur Samuel Vergès, responsable du projet, et Axel Pittet, chargé de la communication, sont partis en mission de reconnaissance du 2 au 11 octobre 2018.
L’expédition 5300 est l’un des trois axes de recherche de la Chaire Altitude Montagne Santé soutenue par la Fondation Université Grenoble Alpes. Cette chaire étudie les réactions de l’organisme humain exposé à l’environnement spécifique qu’est la montagne et aux activités qui y sont associées (loisirs, professionnels, habitat permanent...).
Certaines populations en particulier en Amérique du Sud sont exposées à la haute altitude de façon permanente, ce qui est le cas à La Rinconada, la ville la plus haute du monde, située à 5300 m, au Pérou. Plus de 50 000 habitants y supportent un important manque d’oxygène et vivent dans des conditions sanitaires difficiles. Pour la première fois, une équipe de scientifiques et de médecins doit s’y rendre pour étudier les mécanismes d’adaptation physiologique qu’ont développés ces habitants mais également pour comprendre pourquoi certains d’entre eux développent des maladies spécifiques liées au manque d’oxygène (hypoxie).

L’expédition 5300 débutera en février 2019 et durera 6 semaines. L’étude scientifique prévoit de comparer les profils physiologiques des péruviens dans 3 villes : à Lima, puis Puno (3800 m) et enfin La Rinconada (5300 m). Mais l’expédition a également une importante dimension humanitaire "La population de cette région est très fragile, c’est difficile de n’y aller que pour y faire de la science. Nous avons aussi pour objectif d’aider autant que possible les habitants de la Rinconada en particulier" explique Samuel Vergès, chercheur Inserm au laboratoire HP2, spécialiste de l’hypoxie et porteur du projet.
Une telle expédition ne s’improvise pas. Du 2 au 11 octobre 2018, Samuel Vergès est donc parti, avec Axel Pittet, en mission de reconnaissance au Pérou, afin d’anticiper la logistique, organiser les déplacements sur place, vérifier les moyens de communication, rencontrer les membres péruviens de l’équipe, mais aussi préparer le soutien médical et la mise en relation d’écoles et d’enfants péruviens et français. Le chercheur doit également donner quelques conférences pour présenter ses travaux de recherche sur les effets de l’altitude et du manque d’oxygène sur la santé.
Pour suivre cette aventure : www.expedition5300.com
Certaines populations en particulier en Amérique du Sud sont exposées à la haute altitude de façon permanente, ce qui est le cas à La Rinconada, la ville la plus haute du monde, située à 5300 m, au Pérou. Plus de 50 000 habitants y supportent un important manque d’oxygène et vivent dans des conditions sanitaires difficiles. Pour la première fois, une équipe de scientifiques et de médecins doit s’y rendre pour étudier les mécanismes d’adaptation physiologique qu’ont développés ces habitants mais également pour comprendre pourquoi certains d’entre eux développent des maladies spécifiques liées au manque d’oxygène (hypoxie).
L’expédition 5300 débutera en février 2019 et durera 6 semaines. L’étude scientifique prévoit de comparer les profils physiologiques des péruviens dans 3 villes : à Lima, puis Puno (3800 m) et enfin La Rinconada (5300 m). Mais l’expédition a également une importante dimension humanitaire "La population de cette région est très fragile, c’est difficile de n’y aller que pour y faire de la science. Nous avons aussi pour objectif d’aider autant que possible les habitants de la Rinconada en particulier" explique Samuel Vergès, chercheur Inserm au laboratoire HP2, spécialiste de l’hypoxie et porteur du projet.
Une telle expédition ne s’improvise pas. Du 2 au 11 octobre 2018, Samuel Vergès est donc parti, avec Axel Pittet, en mission de reconnaissance au Pérou, afin d’anticiper la logistique, organiser les déplacements sur place, vérifier les moyens de communication, rencontrer les membres péruviens de l’équipe, mais aussi préparer le soutien médical et la mise en relation d’écoles et d’enfants péruviens et français. Le chercheur doit également donner quelques conférences pour présenter ses travaux de recherche sur les effets de l’altitude et du manque d’oxygène sur la santé.
Pour suivre cette aventure : www.expedition5300.com
Publié le5 octobre 2018
Mis à jour le7 novembre 2018
Mis à jour le7 novembre 2018
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