Passionnée de danse sous toutes ses formes, Claire Marçal met toute son énergie pour en faire son métier. Mais être une femme dans un environnement ultra-féminin n’est pas si facile.
Claire Marçal a appris à danser presque en même temps qu’elle a fait ses premiers pas. Danse classique, danse contemporaine, modern jazz, elle a exploré les genres. Durant son enfance elle foule les planches presque tous les jours.
A son entrée à l’université en 2014, elle interrompt sa pratique durant une année. Elle souhaite se consacrer à ses études. Mais elle se rend rapidement à l’évidence. "J’ai découvert que je ne pouvais pas vivre sans danser, c’est essentiel pour mon équilibre physique et émotionnel". Aujourd’hui elle est déterminée à en faire un objectif professionnel.
Étudiante en licence Arts du spectacle, Claire Marçal mène de front ses cours au Conservatoire où elle suit un cursus classique et contemporain et des interventions dans une école de danse pour transmettre sa passion aux plus jeunes. Elle profite également des nombreux stages de danse organisés le week-end par différentes structures pour s’ouvrir à d’autres pratiques.
Exister dans un milieu ultra-féminin
Les mentalités changent, mais de l’extérieur la danse est encore souvent considérée comme une activité légère. "Pour beaucoup la danse c’est encore un truc de filles, c’est pas sérieux !".
Et en même temps Claire Marçal soulève la difficulté à exister dans ce milieu. "Ce qui est compliqué dans la monde de la danse pour une fille, c’est de tirer son épingle du jeu. C’est un milieu ultra-féminin, on est noyée dans la masse. Il faut se différencier si l’on veut être repérée dans un casting".
Mais l’étudiante est résolue. L’année prochaine elle intégrera pour trois ans une école spécialisée avec l’objectif de passer l’examen d’aptitude technique (EAT) et son diplôme d’Etat de professeur de danse. "J’ai toujours eu envie d’enseigner, de transmettre. Danser c’est essentiel, mais voir les autres évoluer c’est ma plus grande satisfaction".
Son but à terme : créer une école de danse transdisciplinaire où tous les styles de danse se marient, mais aussi d’autres formes d’arts. "Les arts sont complémentaires, les combiner permet de les faire connaitre, de les rendre plus populaires. Cela permet aussi de rendre les artistes plus accessibles".
Gageons qu’avec cette volonté elle accomplira tous ses projets ! "La danse m’apporte une vitalité, une force qui me donne l’énergie pour entreprendre".
Ce portrait fait partie d'une série proposée à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2016.
24 juin 1996 : naissance Septembre 2015: entrée au Conservatoire de danse de Grenoble
Ce qu'elle en pense
Le droit des femmes : "La danse n’est pas un métier qu’on prend au sérieux parce que c’est souvent une affaire de filles. Il faut faire évoluer les représentations".
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